Maya Detiège au sujet du nouveau Traité relatif au Parlement Benelux

​​​​Le 20 janvier 2015, le noveau Traité relatif au Parlement Benelux a été signé. La présidente Maya Detiège se prononce sur les axes de sa présidence 2015-2016: la lutte contre la traite des êtres humains et le dumping social, un meilleur encadrement du travail frontalier et la suppression intégrale des tarifs de roaming.

Le Parlement Benelux garantit la coopération interparlementaire entre la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Le nouveau traîté relatif au Parlement Benelux sera signé le mardi 20 janvier  2015 au Palais d’Egmont, à Bruxelles. La coopération interparlementaire sans structure ne suffit pas. Elle ne garantit pas une coopération efficace et continue. Le Parlement Benelux a par contre appréhendé les vives critiques dont il a été l’objet de la part des Etats Généraux des Pays-Bas comme un défi pour améliorer son fonctionnement interne.

La députée belge Maya Detiège (sp.a) est la nouvelle présidente du Parlement Benelux pour  2015-2016. Quatre points retiennent tout particulièrement l’attention dans son programme: la lutte contre la traite des êtres humains, la lutte contre le dumping social, un meilleur encadrement du travail frontalier et la suppression intégrale des tarifs de roaming.

« Les victimes de la traite des êtres humains sont par exemple encore parfois hébergées aux Pays-Bas mais exploitées en Belgique, alors qu’il n’y a pas encore d’accords transfrontaliers au sujet d’une aide aux victimes », indique Mme Detiège. « De même, les nouveaux esclaves du dumping social ne sont pas suffisamment protégés. Des constructions diverses et le recours abusif à la directive européenne sur le détachement, par exemple, permettent de contourner les conditions de salaire et de travail en vigueur chez nous. Le Parlement Benelux doit prendre l’initiative dans la lutte contre ces nouvelles formes d’esclavage. Fort heureusement, la conscience qu’il faut harmoniser les droits sociaux croît également en Europe. Nous devons du reste œuvrer à un meilleur accompagnement  des 300.000 travailleurs frontaliers du Benelux dont on ne réalise pas toujours qu’ils sont si nombreux. En matière de tarifs de roaming, la situation n’est pas satisfaisante non plus en Europe. Là encore, le Benelux peut montrer l’exemple », conclut Mme Detiège.